Autant, ça reste fun à découvrir pour profiter de l'énergie et du gore "fais-moi un hélicoptère avec des jambes", "des nibards avec des doigts", "combat le Sumo de l'enfer" et autres "championnat de tailladage des poignées", bref toute l'hystérie geyserophile habituelle des effets spéciaux de Nishimura toujours bien vivace, folle et gourmande ; Autant pour qui a déjà vu Meatball Machine, Tokyo Gore Police et autre Machine Girl, ce dernier étant le plus proche niveau ambiance nawak et rigolote, tout ce qui n'est pas action gore est ici d'un m'en-foutisme record clairement pénible qui finit par lasser, le comble vu le niveau de folie de la chose.
Le Tom Savini nippon et ses amis enchaînent les titres avec insouciance seulement là, "trop d'effets finit par tuer l'effet". Cette fois-ci, il n'y a vraiment plus rien ou si peu autour du gore, ni ambiance, ni mise en scène, ni acteurs, ni scénario, tout juste quelques relents de Twilight qui nous ramèneraient presque à l'infâme Azumi. Et ce n'est pas les clichés pop culturels caricaturés à la truelle qui relèvent le niveau, bien au contraire. Mention spéciale néant ultime aux passages musicaux.