Petit bijou de Nishimura-Senseï, Vampire Girl Vs Frankenstein Girl se savoure à 37,2°C, dans un joli verre à cocktail et avec une ombrelle s'il vous plaît.
Délicieusement absurde (influencé par l'univers de la Troma Team ?!), on retrouve tout ce qui nous fait baver dans l'univers cinématographique trasho-japonais : des mignonnettes bridées qui s'étripent joyeusement, des personnages absurdes et hauts en couleurs (Doc Furano à crever de rire, le gang des poignets tailladés, des gose-lolis stupides à souhait, j'en passe et des meilleurs), du scénario débile comme on en voit rarement, une bande-son étonnante.
Ça gicle de tous les côtés, les membres volent joyeusement dans les airs, telles de petites fleurs de cerisiers au printemps dans le parc de Senkoji.
Peut-être l'opus le moins malsain et le moins vicieux de l'auteur, il reste néanmoins, un des plus réussis et à coup sûr, un des plus agréables à voir.