J'ai détesté le premier opus, tous les ingrédients étaient réunis pour arriver à cet aboutissement.
Puis un jour au boulot, le second est passé devant mes yeux et j'ai demandé à une de mes collègues de me le mettre de côté. Honteuse de vouloir savoir la "suite".
Au moins, je ne suis pas faite berner par le titre, plus pourri, tu meurs d'une septicémie.
On retrouve notre idiote nationale, Diane.
Diane, ce personnage nuisible qui ne possède aucune moelle, aucun aspect réel.
Ce qui m'a vraiment sidérée, c'est comment les autres personnages peuvent-ils se retrouver autour d'elle ? La transparence des personnages, l'absence de personnalité, de profondeur fait que ça fonctionne forcément.
Mais oui Diane, cette débile profonde qui ne sait pas ce qu'elle veut s'attire un amour inconditionnel de toutes les personnes qui vont graviter autour d'elle : elle est la femme de la vie de Félix l'homo cliché, l'amoureuse impossible d'Edward l'Irlandais bourru, la mère de substitution de Declan l'enfant mystère sorti du chapeau magique des mauvaises idées pour faire un livre médiocre, la sœur adorée pour Judith, la petite fille, la petite Française adorée d'Abby et Jack. C'est magique avec la littérature de bas-étage de pouvoir laisser sous-entendre que des personnes aussi misérables puissent s'attirer les bonnes grâces d'autrui.
Insupportable de clichés, on a le droit à tout : l'émancipation parentale (mais pas financière hein, le défunt époux avait tout prévu), le nouvel amoureux (quel bon con celui là quand-même, je lui aurai démoli la gueule à la Sainte Mère Diane, accepter de se faire cocufier et prendre pour un imbécile bien gentiment en argumentant que c'est la vie et c'est dommage), conséquence directe le triangle amoureux (même dans les romans pour jeunes adultes ça commence à s'essouffler, ce n'est peut-être pas pour rien?), l'enfant mystère, la mort de la vieille et la grossesse finale.
Bref, je suis en colère, après moi même pour avoir perdu quelques heures de mon temps à lire un truc aussi insipide.
En colère après l'auteur, qui fait un petit discours sur la lecture sans élitisme pour se dédouaner d'écrire de la merde.
En colère après l'éditeur, les lecteurs tout ce petit monde qui encourage ce genre de massacre.
Dans ma précédente critique, j'évoquai le phénomène de best-seller, les lectures faciles qui font que les gens lisent, même si c'est mauvais, ils lisent, mais j'ai envie d'effacer cet argument, juste pour aujourd'hui, parce que ce bouquin, c'est vraiment honteux.