Cet écrit a la fâcheuse tendance constante d’écarter les qualités de la précision et de l’acuité, pour se morfondre dans les tréfonds d’un bon sens général un peu écœurant. Le titre est d’ailleurs édifiant.
Et pourtant, bien que s’enfonçant dans une réalité absolument vaine et trop romancée, dont les problématiques manichéennes de l’enfant et du triangle amoureux se bornent simplement à sombrer dans leurs variables sans analyse, l’esprit du lecteur est tout de même intrigué par les conditions de l’expérience de l’héroïne, Diane. Néanmoins l’exercice de l’écriture aurait quand même au moins nécessité que cette dernière ne soit pas aussi superficielle. Les faits semblent donnés, prévisibles et, fondamentalement, puisque Diane se résume à la totalité de ses actes passés et présents, elle ne réalise précisément…presque rien.
Si aujourd’hui ce livre est classé par les bibliothécaires et certains libraires sous cet encart un peu agaçant de « lecture feel good », c’est quand même à se demander ce que le terme signifie : « pas de réflexion spéciale, donc ça ira bien » ?, ou encore « parce que vous le valez bien, ne poussons surtout pas mémé dans les orties » ? Et « tout le reste littéraire, ça vous donne une impression de malaise, peut-être » … Un écueil très français et tendance ces derniers temps. Curieuse approche positive d’une mise entre parenthèses des subtilités littéraires.