Dans ce film de chasseurs plus que de vampires, J. Woods excelle dans son job de dégommeur de goules.
Lui et sa bande y vont franco, traquant les vampires pour les extirper de l'ombre et les rôtir à la lumière se gaussant de leurs hurlements d'agonie pendant qu'ils carbonisent. Après l'effort vient le réconfort à grand flot de bière et de femmes dans un motel crasseux.
Et voilà qu'un grand maitre vampire décide de s'emparer d'une relique qui permettrait à sa race de vaincre l'ennemi: le soleil.
La lutte est sans concession, les carnages s'enchainent d'un côté comme de l'autre. Ca décapite, ça perfore à qui mieux mieux. Si bien qu'on en vient à douter. A traquer les monstres, n'en devient-on pas un soi-même ? Les héros ne sont pas sans tâche et la frontière n'est pas si marquée avec leur alter-égo vampirique.
Dans la chaleur étouffante du Nouveau-Mexique, l'ambiance est électrique. Très premier degré, l'action est reine, c'est brutal, gore et violent. Vampires/Chasseurs, la chasse est ouverte.