Pas grand chose à voir avec la vanille. Prévoyez plutôt de l'aspirine !
"Vanillia Sky" (Un ciel de vanille) fait référence à un tableau de Claude Monet qui apparaît dans le film. On le classe généralement parmi les thrillers mais il pourrait tout aussi bien être qualifié de drame psychologique, de film onirique ou de science-fiction tant on y retrouve, savamment mélangés, tous ces ingrédients. C'est, en tout cas, au même titre que "L'agence" (The adjustment bureau), Inception, Existenz ou Memento un film troublant où le spectateur ne sait pas où s'arrête le rêve (ou plutôt le cauchemar!) et où commence la réalité. Sans doute est-ce pourquoi le film, malgré sa distribution prestigieuse (Tom Cruise, Penelope Cruz, Cameron Diaz mais aussi Kurt Russel, Tilda Swinton, etc.) et une bande son exceptionnelle (Paul McCartney, Radiohead, REM, Jeff Buckley, U2, etc.) n'a pas été très bien reçu par la critique. Par contre, il s'est classé n°1 au box office dès sa sortie, certainement justement en raison de sa distribution mais aussi peut-être parce que les spectateurs ont été séduits par l'histoire de base, qui contient tous les ingrédients romantiques du riche et beau séducteur détruit en un instant par sa passion pour se retrouver enfermé dans son propre cauchemar. La suite du film, passablement « prise de tête » est une autre affaire… C’est pourquoi Vanilla sky est tout sauf un film facile qui mérite d'être vu mais qui risque aussi de vous flanquer une sacrée migraine.