The messy demon.
Quand Grave est sorti il y a quatre ans, ça m’avait enthousiasmé. Non pas que le film soit parfait, loin de là, mais ça faisait tellement de bien de voir un premier film aussi intense...
Par
le 24 juil. 2021
33 j'aime
5
On sent que Vernier ne veut pas qu’on l’enferme dans une esthétique, un style, un genre. Car finalement, Mercuriales agissait pleinement dans la roue d’Orléans qui naviguait dans celle de Karine. Les premières minutes de Vega sont ornées d’un long plan fixe accompagné d’un monologue. Une vieille femme erre dans l’image. Et sa voix résonne en off, se souvient, délire. Si la solitude et la folie ont été évoquées dans les précédents films (Karine, notamment) jamais elle n’avait été aussi marquée. Mais ça ne fonctionne pas bien, en tout cas pas comme le virage pouvait fonctionner dans Andorre. On sent trop la pose, le vide, moins le désir de raconter quelque chose. Quand sur la fin, le plan fixe se brise pour s’aventurer dans les cieux nocturnes, orageux on ne voit plus ces échappées brutales comme l’émerveillement qui habitait Mercuriales, mais comme une volonté beaucoup trop clinique et calibré.
Créée
le 13 juin 2017
Critique lue 209 fois
1 j'aime
Du même critique
Quand Grave est sorti il y a quatre ans, ça m’avait enthousiasmé. Non pas que le film soit parfait, loin de là, mais ça faisait tellement de bien de voir un premier film aussi intense...
Par
le 24 juil. 2021
33 j'aime
5
J’ai cette belle sensation que le film ne me quittera jamais, qu’il est déjà bien ancré dans ma mémoire, que je me souviendrai de cette maison, ce village, ce petit garçon pour toujours. J’ai...
Par
le 21 nov. 2014
33 j'aime
5
Il est certain que ce n’est pas le film qui me fera aimer Star Wars. Je n’ai jamais eu de grande estime pour la saga culte alors quand j’apprends que les deux films sont sortis en même temps en salle...
Par
le 10 déc. 2013
28 j'aime
8