Sous les eaux
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Comédie populaire sur le caractère « inclassable » et « fantasque » d’une famille modeste, similaire en somme aux affreuses Famille Bélier (Éric Lartigau, 2014) et Famille Hennedricks (Laurence Arné, 2024), Venise n’est pas en Italie tend un miroir à des spectateurs qu’il conforte dans leur droit à la singularité alors même qu’il respecte à la lettre le cahier-décharge publique du genre, et que sa prétendue irrévérence repose sur les propos déplacés – oh là là ! – de ses personnages. L’écriture schématique des personnages contraint le talentueux Benoît Poelvoorde à se caricaturer dans le rôle d’un père optimiste se promenant la bedaine à l’air et hurlant « A. I. E. (A Mwana) » dans l’espoir de susciter le rire ; les autres protagonistes ne valent pas mieux, le pire étant le regard porté sur Natacha, définie par ses formes généreuses, ou la réduction du premier amour à sa condition sociale. L’intérêt (relatif) du film réside néanmoins dans la crise de la parentalité qu’il représente malgré lui, père et mère se posant mille et une questions sur la meilleure façon d’élever leurs fils, partageant avec eux doutes et préoccupations : le père urine à côté de son cadet, ce dernier se voit offrir l’amante de son aîné pour perdre sa virginité… Blague ! Sans inviter au dialogue, Ivan Calbérac et son équipe créent une profonde gêne et se complaisent dans une niaiserie consensuelle rappelant à nos mémoires encore endolories le LOL que sortait, en 2009, Lisa Azuelos.
Créée
le 12 nov. 2024
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