Venom 3

Troisième et dernier volet du personnage dont le succès du premier film a permis à Sony d'instaurer ce Spider-Verse que la blogosphère a pris de suite en grippe, on ne reviendra pas là dessus.

Après un deuxième épisode pourtant réalisé par Andy Serkis, largement décrié, c'est Kelly Marcel qui s'y colle et termine la trilogie de manière plus que convaincante.

Alors oui, il faut toujours subir un humour relativement lourd de la part de Eddie/Venom, voire gênant par moment et le film n'est pas exempt d'invraisemblances, mais remplit largement son contrat de dernier volet.

Le segment "Zone 51" avec les personnages de Juno Temple et Chiwetel Ejiofor sont la partie sérieuse de l'histoire qui contient plein de surprises et est bien fichue, notamment les caractères de ses derniers. On en apprend plus également sur les fameux symbiotes.

Dans son périple, Brock désormais seul, rencontre une famille un peu de hippie qui rêve de voir des aliens et ils vont être servis, cela devient presque un récit à part entière de l'histoire et reste assez touchant.

Seule ombre au tableau, le fameux Knull doublé par l'incontournable Andy Serkis est peu présent mais ses bestioles très réussies nous amènent à une bataille finale spectaculaire, des combats très lisibles et dont il vont jusqu'au bout de leurs idées ce qui ne manquera pas faire verser quelques larmes aux plus sensibles, si, si on ne plaisante pas.

Bref, ce Venom : The Last Dance (qui fait référence au précédent opus qu'il faut mieux voir où revoir pour l'occasion) est une bonne conclusion avec presque un duo attachant, même si quelques indices laissent présager d'une suite où spin-off.

Attention, les scènes post-génériques sont de retour au nombre de deux.