House of 1000 lust

Bon, si je n'ai pas passé un mauvais moment, c'est principalement parce que les dames qui sont présentes au casting sont très sympas à regarder. Une majorité de chubby, alors forcément, ça me botte plus que les habituelles gazelles des années 60 (même si je les trouve aussi sexy, vous méprenez pas). Y a notamment une blonde avec une de ces croupes, et un beau ventre un peu rond ; une autre avec de belles jambes bien épaisses, puissantes ; une ronde qui garde sa robe malheureusement mais qui est bien mignonne ; et puis plein d'autres, même quelques minces.

Le scénario est pauvre, c'est le gros souci. L'idée de base est bonne mais on sent que c'est surtout prétexte à un trip érotique : montrer de belles femmes dominant de pauvres mecs. C'est sexy, c'est vrai, mais dommage que l'auteur ne joue pas plus avec les mises en situation pour bien mettre en valeur ce jeu de pouvoir. Surtout que le mec n'est pas forcément heureux d'être dans cette maison de luxure, il préfère prendre son pied (c'est le cas de le dire) dans l'intimité plutôt qu'exposé aux yeux de tous : c'est plutôt intéressant car on est dans l'approfondissement d'un comportement souvent décrié comme 'déviant' sexuellement parlant, clairement, l'auteur veut différencier tout ça, montrer que cet univers est riche.

La mise en scène est également maladroite. Il y a de bonnes idées visuelles mais le montage peine à leur rendre justice, hélas. Mais bon, c'est joli à regarder (pour autre chose que les belles plantes dont j'ai déjà parlé, la photographie est vraiment sympa par moment), y a de bonnes scènes, des fantasmes bien filmés. Et puis les acteurs se prennent au jeu ; on sent que certains sont moins doués que d'autres, mais globalement ça fonctionne, ils font ce qu'ils doivent faire. Et les moins bons acteurs donnent au final une impression de réalisme.

Bref, c'est pas vilain à regarder mais ce sont surtout les belles dames qui ont eu raison de mon cœur.