Vers la lumière

Naomi Kawase est une réalisatrice japonaise que j'ai connu à partir de Still the Water en 2014, un film que j'ai peu apprécié, suivi en 2016 du film Les Délices de Tokyo qui m'a pas vraiment convaincu non plus, aujourd'hui nous sommes en 2018 et, une fois encore, la bande annonce du nouveau film de Naomi Kawase m'a séduit par ses couleurs, sa mise en scène et son histoire qui promettaient une fois encore d'être particulièrement belles.
Qu'ai-je donc pensé du film Vers la lumière (Hikari) ?
Et bien je pense pouvoir dire que c'est mon préféré de la filmographie de Kawase du moins pour le moment. Je l'ai relativement apprécié pour sa mise en scène qui dégage une certaine poésie qui, cette fois-ci, a réussi à me plaire. Alors oui il y a énormément de gros plans au point d'en être un peu anxiogène mais, en ce qui me concerne, ça allait. Le traitement de la lumière est très bien rendu, le film est beau esthétiquement parlant, certains plans sont superbes mais vraiment ce que je retiens du film outre tous les aspects techniques que je pourrais vous déblatérer inutilement, c'est sa "poésie". Il n'y a rien de plus beau qu'une chose qui s'apprête à disparaître.
Je trouve que la bande son est pas mal réussie, composée par ibrahim maalouf à qui l'on doit également la bande son du film Dans les forêts de Sibérie, il y a de jolis morceaux de piano et de trompette qui se complètent bien ensemble.
En ce qui concerne l'histoire, le début est un peu difficile à rentrer dedans mais vers la milieu et la fin on suit une évolution des deux personnages auxquels on finit par s'attacher, les deux acteurs sont très bons.
Un bon film mais qui n'a pas vraiment réussi à me convaincre, c'est mieux mais ça ne me suffit pas malheureusement.