Lié avec une femme qui a déjà deux enfants, un homme va voir sa tranquillité, et sa côte d'amour, chuter quand le père biologique va revenir. La guerre pour savoir qui est le meilleur des pères va débuter...
Nous sommes là dans une comédie américaine assez classique, où le dénouement est attendu, mais là n'est pas l'intérêt. Il est dans le côté trash de Will Ferrell malgré lui, et j'avoue avoir rigolé à plusieurs reprises, car c'est souvent très méchant.
Aussi bien dans la scène du skateboard, qu'au match de basket où il rejoue encore la scène de l'homme qui pète un plomb après Old School ou Ricky Bobby, mais j'avoue que ça marche toujours quand Ferrell fait le pitre.
En face de lui, il y a Mark Wahlberg, lequel collabore pour la deuxième fois avec son antagoniste après Very Bad Cops, et il incarne très bien le type revenu de tout, qui réussit tout, mais qui est au fond incapable de s'adapter à la vie quotidienne, notamment s'occuper de ses enfants.
Il y a la surprise de revoir Linda Cardellini (l'héroïne de la série Freaks and Geeks), laquelle n'a malheureusement pas grand chose à faire (sauf à tâter des testicules), et il y a un autre personnage qui m'a beaucoup plu, qui est Hannibal Buress, incarnant un pote de Wahlberg qui squatte sans véritables raisons chez Will Ferrell et sa femme, et qu'on ne peut rien dire, car sinon, ça devient automatiquement raciste !
La morale est au fond très convenue, à savoir que le père n'est pas forcément celui qui a des liens de sang avec ses enfants, mais c'est tellement dit avec du gras autour que ça m'a réjoui.
D'ailleurs, c'est le plus gros succès de Will Ferrell, et une suite a été annoncée.