Scénariste de La famille Bélier, Victoria Bedos est de nouveau à la plume, mais aussi devant la caméra pour Vicky, film aux intentions… assez peu claire…
La famille Bonhomme est connu. Pour le pére acteur et le fils animateur de Talk Show. Et la fille alors ? Elle ne cherche pas forcément à se faire un nom mais aimerait bien trouver un boulot. Elle vient d’annuler son mariage le jour de celui-ci, va avoir 30 ans… couche le premier soir avec un homme et jouit pour la premiére fois de sa vie. Et ça va tout changer…
Ou pas en fait. Parceque c’est bien là tout le probléme de Vicky. Il nous refais le même parcours que les trois premier films Emmanuelle, plus ou moins, mais en beaucoup moins réussit. Pourquoi ? Parceque si le film tient la route jusqu’à ce que Vicky commence à se laisser aller et tient alors un discours cohérent, il s’effondre totalement dans sa deuxiéme moitié…
Car tous les personnages masculins du film, quoi qu’on puisse en dire, sont de sombres cons. Ce qui donne au film des allures de manifestes féministe bas du front. Bah oui, parcequ’en plus de Vicky, sa mére aussi veut s’éclater. Alors si voir le papa qui tient à sa réputation s’en prendre à sa fille devant les paroles « osés » de ses chansons est compréhensible, il est plus compliqué d’accepter que son frére lui crache à la gueule et que le film se termine avec une femme qui trouve un compromis plutôt que d’assumer ses choix. Comme le film en fait… Et quand on a le cul entre deux chaises, il y a un moment où on risque de se casser la gueule. Alors malgré toute la sympathie que j’ai pour le casting… ça ne passe pas…