Victoria est un bon film. Une comédie dramatique néanmoins quelque peu survendue, que ce soit par la presse, les médias ou bien même Cannes. L’accroche comédie hilarante est à prendre avec des pincettes, clairement. Perso je ne m’attendais pas forcément à aimer surtout par rapport au film précédent de la réalisatrice mais il s’est avérer au final que l’œuvre m’a plu sans qu’elle soit extra pour autant. Présenté en Séance Spéciale en tant que film d’ouverture dans la sélection de la Semaine de la critique au 69ème Festival De Cannes en 2016.
Victoria Spick, avocate, assure au boulot, s’occupe de ses filles, collectionne les amants, fait la fête, jusqu’à ce qu’un vieil ami, accusé d’avoir poignardé son épouse, réapparaisse. La cinéaste tire ici le portrait d’une femme moderne et au bord de la crise de nerfs. Ce film est également un sacré gloubi-boulga où se mélangent l’amitié, l’amour et la justice. J’ai beaucoup apprécié justement le côté de la justice avec les scènes de procès assez réussies où des animaux notamment un dalmatien Jacques et un singe Daisy qui méritent tous deux des mentions spéciales viennent témoigner à la barre.
La bande son qui rythme le film résonne dans l’air du temps et reste de bonne facture.
La réalisatrice Justine Triet signe donc ici son deuxième long métrage qui est pour moi bien meilleur que son précédent sans être un film excellent pour autant, mais ici exit la caméra d’épaule qui était quand même plutôt bien gérée, nous revenons à une mise en scène stabilisée et une bonne réalisation. Les acteurs sont tous convaincants dont Virginie Efira irrésistible quadra sexy et bordélique ne change pas trop de ses registres et elle joue toujours aussi bien ses rôles, Vincent Lacoste y est très bon par rapport à d’habitude en ce qui me concerne. Melvil Poupaud, Laurent Poitrenaux, Laure Calamy et le reste du casting y sont tous bons.
Pas toujours convaincant, le film reste néanmoins bon et donne envie de passer un moment avec Victoria.
Ma note : 7/10 !