"La TV, pas avant 3 ans. La console personnelle, pas avant 6 ans. Internet, après 9 ans."
Le film, même bizarre, est plus clair que moi et ce qui suit, alors il vaut mieux le voir avant de lire mon post-it.
Encore revu grâce à OCS. Je l'ai commencé et suis resté. Incroyable qu'il soit de 1983.
Le voir en 2023, permet de se rendre compte qu'il est pertinent et visionnaire.
Bien sûr, les détails technologiques vieillissent mais c'est pas la forme qui le rend pérenne,
c'est le fond.
Entre autres, en vrac: l'addiction à l'image, l'envahissement de l'image, l'écran Assistant personnel intelligent dans sa chambre qui le réveille et lui parle, le porno violent(selon Ovidie et désormais nos Sénateurs)...tout, TOUT, est là en 2023.
Même le quasi casque 3D d'immersion qu'il utilise.
La tête d'allumé et le regard de fou de James Woods (on croirait qu'il joue à la console...).
La tête d'allumée de Deborah Harry est aussi réduite dans une scène mythique à une énorme bouche évidemment aux lèvres filmées de côté, allusion quasi vaginale dans un vision longitudinale...qui se finit par un ersatz de cunnilingus virtuelle...une paréidolie porno?
En parlant de vagin, j''avais oublié le nombril qui devient clé dans l'histoire, en devenant serrure: le fou d'images penche alors sans cesse sa tête sur son nombril en 1983, comme nous, tous, tout le temps en 2023, notre tête penchée sur nos écrans, dans la direction de notre nombril; nombrillesque, gilliam-esque...
...Cronenberg, malgré sa vue basse, l'avait prédit:
l'orthodromie entre notre tête et notre sexe, passe par notre nombril
la tablette avant la quéquette?
...les jeunes n'ont d'ailleurs jamais aussi peu baisé pour de vrai en 2023, "Chiffres qui ont triplé en 10 ans". CQFDavid?