une agréable surprise de la part d'un rape and revenge dont il faut bien l'avouer, on n'en attendait
Emmanuel Silvestre, plus connu dans le monde du X sous le pseudo de Jack Tyler pour avoir réalisé des oeuvres telles que Nuits chaudes à Ibiza (2006), Institution privée (2008) ou encore Diary of sex (2009), se lance en solo dans le cinéma traditionnel (on lui doit d'ailleurs quelques co-réalisations). Avec Villa captive (2011), un rape and revenge français (!!), c'est suffisamment rare dans le paysage cinématographique français pour être souligné ici. Tourné aux Etats-Unis (faute d'avoir trouvé des moyens nécessaires en France), Emmanuel Silvestre séduit avec aisance car il faut bien l'avouer, on n'en attendait rien de la part de cette petite production. Il n'y a pas que le réalisateur qui vienne du cinéma porno, l'actrice principale est elle-aussi une grande habituée. Liza del Sierra, que l'on a pu découvrir dans Babes on fire (2005), Desperate sex wives (2006) ou encore dans Les Petites vicieuses au pensionnat (2008), incarne donc ici le premier rôle d'un film horreur qui n'a bien évidemment rien à voir avec l'univers du X. Si sa prestation peut s'avérer quelques fois en deçà de ses partenaires, cela n'enlève rien au plaisir que l'on prend à découvrir cette production horrifique au budget infinitésimal. 82 minutes où l'on ne voit pas le temps passer, au grès des nombreux rebondissements, une agréable surprise de la part d'un film dont il faut bien l'avouer, on n'en attendait rien.