C'est l'histoire d'un garçon de 7 ans qui se prend pour Vincent Price.
D'un garçon fasciné par les films d'horreur, attiré par le morbide, le glauque, le sombre.
D'un ami des chauves-souris, des fantômes et des "inventions terribles".
D'un garçon qui confond le rêve et la réalité.
Qui confond Edgar Poe et la réalité.
D'un tel mélange entre fiction et vérité qu'il n'est plus possible de faire la distinction.
Que le monde des rêves envahit la réalité.
Et la rend plus belle, plus vivante.
Et malgré la mère, qui symbolise le rationalisme obtus et la normalité froide, Tim... euh, pardon : Vincent continue à rêver.
Parce que le rêve, c'est ce qui le fait vivre.
Parce que le rêve, même sombre, même rempli de créatures affreuses, c'est quand même mieux que la réalité.
Parce que le rêve de Vincent, c'est déjà de l'art.