Hé, toi le gothique. Viens donc tâter de ma critique.
Et c'est avec ce film que je me suis rendu compte
Qu'il en fallait peu pour impressionner tout le monde
De la poésie bien naze, un univers prétendu gothique
Et la foule acclame, crie au génie, c'est pathétique !
Réflexion sur l'enfance ? bien loin s'en faut
La musique du film témoigne : tout ça, c'est du pipeau
J'était un enfant très gai, vous m'en voyez meurtri
On a pas tous la chance de pas avoir d'amis.
Certes, dans ce film il y'a déjà tout Burton
C'est bien pour ça que ma note n'est pas bonne.
J'ai revu l'île aux fleurs et j'ai vu Vincent par curiosité ce soir (en me disant que de toute façon c'était pas trop long). J'ai eu l'impression que le second durait deux fois plus de temps que le premier, puis je me suis rendu compte que c'était l'inverse. Même en 6 minutes Burton arrive à m'emmerder, je vous jure, à un moment j'ai même regardé combien de temps il restait. D'accord, je partais avec un gros bagage d'a priori, mais si j'ai fait l'effort de le voir c'est bien parce que j'y crois (j'ai même presque apprécié Beetlejuice). Ba non, rien à faire j'accroche pas, je comprends pas, pour moi Burton c'est de la fumée, un pseudo-univers, avec rien derrière et pas grand chose dedans, univers sur lequel il fonde toute sa légitimité d'ailleurs (y'a qu'a parler avec un fan de Burton pour vite s'en rendre compte). Alors je veux bien croire que c'est pas une stratégie commerciale et qu'il vit vraiment dans son monde, mais enfin si tous les névrosés viennent nous pondre des films sur leur monde on est pas sorti.