Violence Voyager
6.9
Violence Voyager

Long-métrage d'animation de Ujicha (2018)

Film d'animation intéressant ; ça change des trucs bien formatés à la Pixar et Ghibli où tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil.


Bon, l'intrigue est un peu foutraque malgré sa linéarité, mais l'univers est sympa tandis que les situations sont un peu dingues (mais pas assez délirantes). Y a un côté malsain plaisant, un méchant vraiment méchant, un traitement jusqu'au-boutiste qui fait plaisir. Les conflits se ressentent bien, les résolutions sont bien trouvées et font plaisir aux amateurs de série B.


La mise en scène est particulière ; j'ai cru que je n'allais pas adhérer à la technique, finalement ça passe bien, surtout une fois que l'action commence vraiment (le découpage et la décomposition sont alors plus riches). Le dessin est bon, le découpage fonctionne bien, le montage est bien rythmé. Les effets spéciaux passent bien, certains effets sont surprenant (faire couler du liquide sur les dessin par exemple). La bande son est chouette.


Bref, chouette petit film nippon qui fait du bien dans le paysage du dessin animé. Dommage que ces films différents aient du mal à trouver un public large.

Fatpooper
7
Écrit par

Créée

le 7 sept. 2020

Critique lue 337 fois

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 337 fois

D'autres avis sur Violence Voyager

Violence Voyager
fairybrownie
5

Votre enfance violée

Je connaissais pas Ujicha et bien c’est chose faite avec Violence Voyager. Déjà il faut saluer le côté très expérimental de ce film d’animation où tout semble être animé avec des bouts de cartons...

le 10 mai 2021

Violence Voyager
Fatpooper
7

L'expérience

Film d'animation intéressant ; ça change des trucs bien formatés à la Pixar et Ghibli où tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil. Bon, l'intrigue est un peu foutraque malgré sa...

le 7 sept. 2020

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

119 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

107 j'aime

55