Civière sans retour
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Mais il y a déjà tout. Le final est shakespearien : beaucoup de bruit et de fureur. Tout ça pour ça. Tragédie.
Un monde poétique, dont la poésie est toujours là, et peut être que la violence des hommes n’a pas rien à voir avec la poésie du monde.
La vérité aussi. Kitano joue un flic qui ne cherche pas à faire reconnaître la vérité. Il l’applique cash. La vérité ne discute pas. Face à l’entrepreneur retors, qui fait fortune dans la drogue avec la complicité de ripoux, qui voile les choses, qui paye des hommes de mains, et qui s’apprête à jouer le jeu du « je sais que tu sais » classique des films de flics, Kitano le perfore de trois balles avant la fin de sa première phrase.
Créée
le 8 juin 2019
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