J'me souviens davantage du Quick que je me suis enfilée devant ce film que du film en lui-même. Les frites étaient froides, mais le burger était bon.
... Décidément, entre Coppola fille et moi, c'pas une histoire d'amour. "Marie Antoinette" fut une perte de temps, et "Virgin Suicide" une manière de combler un vide dans ma journée. Dans trois mois, je ne m'en souviendrais plus, je pense. J'espère.
Il est relativement gavant, je dois le souligner, de réaliser que les films "emblématiques" du cinéma ('fin, ceux qu'il faut à tout prix voir dans une vie sinon pan-pan-cul-cul) soient aussi ... vides. Pardon, mais Coppola, c'est vide. C'est joli, tout nacré, tout perlé, tout pastel, mais c'est vide. Quand on décide de parler de soeurs emprisonnées par leurs parents réactionnaires, on le fait bien, on fait ressentir cet enfermement, on essaye de faire éprouver quelque chose au spectateur. Là, j'me suis juste sentie comme devant un charmant tableau académique. C'est joli, mais d'ici trois pas, j'aurais oublié le nom. Hop, évaporé de ma mémoire. Coppola montre, et elle le fait bien, mais ne fait rien ressentir. C'est creux.
Alors à ceux qui veulent voir un beau film, oui, regardez "Virgin Suicide", faites de jolies captures d'écrans pour vos Tumblr. A ceux qui veulent regarder un bon film, ne vous embarrassez pas de "Virgin Suicide". C't'un conseil d'amie du cinéma.