Suicide par le vide (de substance).
Au détour d'une conversation avec des "cinéphiles" sur un forum, je me suis rappellé quelques passages du film. Puis, la discussion allant, je me suis dis que peut être que j'avais tort, que je n' avais pas saisi vraiment la force, que j'étais passé à côté du message.
Je l'ai donc revu, avec quelques pistes de compréhension supplémentaires.
Résultat: le même.
Je ne peux pas dire qu'il m'ait ennuyé. La narration est assez dynamique, même si c'est du rose bonbon cliché des atermoiements adokescents. Mais qu'est-ce que c'est vain ! Le souvenir à travers le temps que l'on puisse avoir de personnes décédées pour x raisons, souvenir évidemment toujours positif, est un thème facile. Mais un point de vue, c'est encore mieux.
Même les bonnes idées (la musique du gramophone à travers le téléphone) sont plombées - en l'occurrence, une mère autoritaire qui cherche à isoler ses filles de l'extérieur mais qui leur laisse quand même un téléphone accessible (je crois même qu'il est branché dans leur chambre !), ce n'est pas une mère autoritaire qui cherche à les isoler.
Ce qui du coup relativise le cadre familial dififcile, cadre familial pourtant argument principal du suicide des filles.
Sofia Coppola n'a rien à dire (je serais curieux de ce que son père aurait fait avec un tel matériau), et ça ne fait qu'annoncer la suite de sa carrière.
Je mets trois, pour les images et les quelques moments il est vrai agréables.
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