Regarder un Sofia Coppola c'est comme regarder un Klapisch. La première fois on trouve ça « trop délire méga chouette », ça vient gratouiller notre sensibilité adolescente, ça claque, ça envoie par les images, la musique, les personnages. C'est hype quoi.
En fait, un Coppola ou un Klapisch, il ne faudrait jamais les revoir. En effet on se rend vite compte que derrière la réalisation qui brille, il n'y a pas grand-chose.
J'en veux pour preuve ce Virgin Suicide que je n'ai même pas pu terminer au second visionnage. Alors oui, c'est joli, toutes ces blondes mignonnettes qui dansent dans des champs avec des fleurs dans les cheveux mais ça devient vite relou. L'ambiance est sympa, il n'y a pas à dire, et les acteurs au top, Turner et Woods en tête, mais les émois pubères de ces gamines suicidaires, c'est juste chiant.
Le seul moment qui m'a intriguée c'est lorsque j'ai reconnu Hayden Christensen dans un rôle de quasi figurant, comme cavalier d'une des sœurs. Sinon le reste du temps j'avais envie de dormir ou de faire autre chose. En fait c'est un film qui m'a fait me rendre compte à quel point le temps était précieux. Si bien que j'ai éteint au bout de 35 minutes pour aller faire mon ménage.