Film mineur qui se voudrait une farce dénonçant la politique, le manque d'ambitions et de projets et qui, peu à peu, bascule dans une histoire inintéressante de souvenir d'amour. Toni Servillo en double composition semble rejouer des passages entiers de La Grande Bellezza : même démarche pensive, les mains dans le dos et le port de tête majestueux, même avalanche de grimaces et de jeux outranciers. On ne parlera même pas de l'amie parisienne et de son cinéaste de mari (des dialogues impossibles) et on regrettera le peu d'ampleur et de férocité de l'ensemble, soit un petit film inoffensif et sans la moindre envergure.