Dans "Liberty", renommé "Vive la liberté" en France, Laurel et Hardy incarnent deux prisonniers qui s'échappent et se réfugient sur un chantier. Durant 18 minutes, les compères vont enchaîner les maladresses, manquant de se faire repérer ou tuer presque toutes les 10 secondes.
Si la première moitié du film (avant l'arrivée sur le chantier) a un rythme qui nous laisse respirer, où ils se laissent le temps d'installer des situations cocasses, la deuxième partie est plus épuisante et est, je trouve, un peu répétitive.
Sur le chantier, Laurel et Hardy font plus ou moins toujours le même gag, répété des dizaines et des dizaines de fois en quelques minutes. Si au début cela peut être drôle, j'ai trouvé que cela devenait vite lassant. C'est dommage car la mise en scène donne véritablement l'impression que le duo est en haut d'un gratte-ciel en construction. Je pense qu'en 1929, cela a dû impressionner plus d'un spectateur.
Néanmoins, "Liberty" ne m'a pas donné le sentiment que je pourrai supporter un long-métrage du duo. Je ne crois pas être aussi réceptif à leur humour que je le suis avec celui de Buster Keaton ou Charlie Chaplin.