Je m'attendais à un drama chiant.


Et puis finalement le début est sympa, avec des personnages sympas. Bon, je n'ai pas trouvé ce trio très convaincant, on n'y croit pas trop à ces trois personnages qui s'associent sans se ressembler du tout. Mais y a de bonnes idées. Et l'idée du VIH promet de bons conflits. Sauf que, comme l'annonce le titre, il fallait bien que l'un des loustiques meurt. Et là le film se perd car il y avait une forme d'équilibre même si la donzelle était vachement secondaire. En tous cas les auteurs ne parviennent plus vraiment à créer du lien, un peu comme les deux personnages qui vont devoir se séparer. On ne comprend pas non plus la haine de la nana envers son mec. Enfin si, y a de quoi être colère. Mais c'est juste balancé comme ça sans approfondissement, sans tentative d'essayer de comprendre, de changer son opinion. Notons en plus une ellipse qui relance les cartes alors que le fin a dépassé sa moitié. C'était tellement inattendu que lorsqu'on revoit encore 10 minutes plus tard le photographe avec un métisse plus âgé j'ai cru à une autre ellipse, le truc fou quoi !


Les acteurs sont corrects, ils jouent bien, ils sont bien différents mais ne font qu'appuyer l'incompatibilité de tout ce petit monde ensemble. Pourtant on peut féliciter les costumiers qui ont si bien choisis les vêtements de chacun (chacun a son style propre) qu'on a l'impression qu'ils ne portent qu'un seul vêtement tout du long du film. Le découpage et le montage fonctionnent. La BO passe. Les décors sont corrects.


Bref, ça se regarde, mais ça manque de liant.


PS : je ne suis pas alarmiste, mais c'est encore un film qui donne l'impression qu'on a gagné contre le sida. Certes la médecine a fait d'énormes progrès, mais dans une société où les médecins ont de plus en plus de mal à convaincre les jeunes de se protéger, c'est un peu chaud de toujours montrer les mêmes conclusions, que tout va mieux.

Fatpooper
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le 13 févr. 2025

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Fatpooper

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