Fin de siècle amoureux
Gaël Morel affirme haut et fort avoir voulu réaliser un film d'amour inclusif : hétéro, homo, bi. Son titre interpelle : vivre, mourir, renaître, cela rappelle un peu le long-métrage de Christophe...
le 31 août 2024
9 j'aime
5
Je m'attendais à un drama chiant.
Et puis finalement le début est sympa, avec des personnages sympas. Bon, je n'ai pas trouvé ce trio très convaincant, on n'y croit pas trop à ces trois personnages qui s'associent sans se ressembler du tout. Mais y a de bonnes idées. Et l'idée du VIH promet de bons conflits. Sauf que, comme l'annonce le titre, il fallait bien que l'un des loustiques meurt. Et là le film se perd car il y avait une forme d'équilibre même si la donzelle était vachement secondaire. En tous cas les auteurs ne parviennent plus vraiment à créer du lien, un peu comme les deux personnages qui vont devoir se séparer. On ne comprend pas non plus la haine de la nana envers son mec. Enfin si, y a de quoi être colère. Mais c'est juste balancé comme ça sans approfondissement, sans tentative d'essayer de comprendre, de changer son opinion. Notons en plus une ellipse qui relance les cartes alors que le fin a dépassé sa moitié. C'était tellement inattendu que lorsqu'on revoit encore 10 minutes plus tard le photographe avec un métisse plus âgé j'ai cru à une autre ellipse, le truc fou quoi !
Les acteurs sont corrects, ils jouent bien, ils sont bien différents mais ne font qu'appuyer l'incompatibilité de tout ce petit monde ensemble. Pourtant on peut féliciter les costumiers qui ont si bien choisis les vêtements de chacun (chacun a son style propre) qu'on a l'impression qu'ils ne portent qu'un seul vêtement tout du long du film. Le découpage et le montage fonctionnent. La BO passe. Les décors sont corrects.
Bref, ça se regarde, mais ça manque de liant.
PS : je ne suis pas alarmiste, mais c'est encore un film qui donne l'impression qu'on a gagné contre le sida. Certes la médecine a fait d'énormes progrès, mais dans une société où les médecins ont de plus en plus de mal à convaincre les jeunes de se protéger, c'est un peu chaud de toujours montrer les mêmes conclusions, que tout va mieux.
Créée
le 13 févr. 2025
Critique lue 9 fois
D'autres avis sur Vivre, mourir, renaître
Gaël Morel affirme haut et fort avoir voulu réaliser un film d'amour inclusif : hétéro, homo, bi. Son titre interpelle : vivre, mourir, renaître, cela rappelle un peu le long-métrage de Christophe...
le 31 août 2024
9 j'aime
5
Ce film porte magistralement son nom tant c’est exactement de la vie, de la mort et de la renaissance qu’il traite. L’urgence de vivre lorsque l’on sait que nos jours sont comptés, l’accompagnement...
le 13 févr. 2025
4 j'aime
Plongée au cœur des années Sida où des milliers de jeunes personnes ont subi la peur de mourir, la nécessité de vivre avec une épée de Damoclès, du temps où il n'y a pas de traitement efficace. Cette...
Par
le 30 sept. 2024
2 j'aime
Du même critique
Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...
Par
le 3 janv. 2016
122 j'aime
35
Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...
Par
le 22 févr. 2014
122 j'aime
45
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...
Par
le 16 janv. 2011
110 j'aime
55