You lose!

En 70 les problèmes étaient, le chômage, l'inflation, la criminalité et l’écologie. Tient c'est comme aujourd'hui, les problèmes sont éternellement les mêmes. Le camp démocrate ne trouvant pas son leader, il viendra à l’esprit d'un homme chargé de la campagne d'aller chercher un ancien camarade de fac. Celui-ci est le fils d'un ancien gouverneur et il n'a aucune envie de toucher à la politique. Son crédo c'est l'écologie, et les laissés-pour-compte. Enfin il ne lui faudra pas longtemps pour changer d'avis. Ce qui l’intéresse est d'avoir une voix qui porte pour passer son message et de briser le discours habituel des hommes politiques. L'homme venu le chercher lui promet qu'il aura une totale liberté de parole. Seulement une fois dans le jeu, il doit adopter les codes politiques, il doit se façonner une image et prendre des cours de communication. Son discours est plus neuf dans un premier temps, il est loin des politiques déjà en place, mais il devient rapidement comme celui des autres hommes politiques. Le candidat McKay ne parle que rarement des choses qui le motive, le film se concentre plus sur les coulisses et sur la façon de construire un personnage politique que sur un réel message porté par cet homme projeté en politique. Le film montre bien la façon employée pour ratisser large, la face cachée y est est bien montrée. Le candidat McKay n'est pas là pour gagner, il est d'ailleurs établi dès le départ qu'il va perdre. Seulement les communicants font tellement bien leur job qu'il va remporter l’élection, mais que faire de se pouvoir qu'il a maintenant entre les mains. C'est bien joli de vouloir porter un message mais quant on à le pouvoir il faut savoir quoi en faire.