Bardaff, c'est l'embardée !
Ca démarrait pourtant bien. Une scène d'action musclée, peut-être pas très bien mise en scène, mais qui avait le mérite d'être radicalement fun. Après ça s'enlise, malheureusement.
En fait, les auteurs mettent de côté l'action et tentent de créer un vrai thriller, mais bon notre gangsta de service n'est pas vraiment une lumière, du coup c'est à coup de deus ex machina qu'il s'en sort, si c'est pas triste. C'est dommage parce que ça aurait pu être un chouette film d'action si le héros avait décidé de régler ses problèmes à coups de feu. Mais non, ça blablate, les plans invraisemblables s'enchaînent, des décisions douteuses, et des résolutions miracles.
Parallèlement au déclin exponentiel du scénario, la mise en scène patauge elle aussi un peu plus à chaque minute pour conclure sur une guérilla des plus incompréhensibles dû à un monteur qui s'étais certainement sniffé 5 redbull d'affilée par le nez. Heureusement il reste de belles gonzesses. Ah on peut dire que les black ont bien de la chance de générer des demoiselles aussi pulpeuses et agichantes. Bon malheureusement, elles sont souvent présentées vulgairement dans ce genre de films, mais bon en même temps, ça reflète le côté instinctif et bestial de l'intrigue.
Bref, une série B qui vire vite au carambolage tant dans le scénario que dans la mise en scène.