Waldo, détective privé tente vainement de renouer un certain style de polar noir, le détective qui va enquêter et qui va tout chambouler dans un milieu donné, en l'occurrence il s'agit d'Hollywood car un acteur est accusé du meurtre de sa femme.
On a le plaisir de retrouver Mel Gibson en forme, il joue un acteur à l'ancienne. Grande gueule et se comportant en diva sur le plateau de tournage, tout le monde le craint et il met des coups de boule à un membre de l'équipe de la série dans laquelle il est la vedette...il interprète un juge.
Mais en fait il n'est pas le personnage principal de ce polar, c'est Charlie Hunnam (le Waldo du titre). Un ancien flic, qui suite à une erreur ayant envoyée un innocent en taule, vit depuis retiré dans la nature de manière isolée et minimaliste (il ne possède que 100 objets). On peut aussi apercevoir Clancy Brown et Morena Baccarin mais dans des rôles trop minimes, ou encore Dominic Monaghan (l'un des Hobbits du Seigneur des anneaux) dans la peau d'un avocat véreux.
Franchement c'est plutôt un film sympa à mater, il y a une ambiance un peu décontractée par déplaisante, l'intrigue se suit avec intérêt jusqu'au bout. Cependant en même temps on reste sur sa faim, on ne s'ennuie jamais mais la mise en scène manque de panache. Durant tout le film on est en attente d'un passage qui nous bluffe, de rebondissements plus mouvementés que ceux que nous offre ce film. Une impression que le réalisateur se bride parfois et qu'il ne s'est pas assez lâché.
Voici donc un film sympathique et que je recommande, mais ne vous attendez pas à quelque chose d'admirable dans son genre car si ça reste tout à fait divertissant, on a aussi le sentiment que Waldo, détective privé n'est pas l'excellent film qu'il aurait dû être.