Warlock par Mickaël Barbato
Les années 80 n'ont pas été qu'une catastrophe artistique, une époque où les costumiers semblaient tous plus flyé les uns que les autres. On a aussi vu une tripotée de bons petits films fantastique de série B, marqué par l'époque et ses modes. Hidden, Flic ou Zombie, Le Retour des Mort-vivant, tous ont tiré profit soit d'une imagerie... typique, soit de concepts ayant alors le vent en poupe, comme l'aspect buddy movie.
Warlock, un sorcier malfaisant est capturé par le chasseur de sorcières Giles Redferne en 1691. Mais il est sauvé de l'exécution par Satan qui le propulse en 1989, ainsi que Redferne, avec la tâche de retrouver les trois morceaux du Grand Grimoire, un livre de magie noire censé révéler le véritable nom de Dieu. Arrivé à Los Angeles, le Warlock se lance sur la trace des trois morceaux mais est lui-même poursuivi par Redferne, aidé par Kassandra, jeune femme à qui Warlock a lancé un sort de vieillissement accéléré...
On l'aura compris, nous avons droit à un film fantastique, lorgnant doucement vers l'horreur sanglante, le tout à la sauce buddy... terminatorisé. Le sorcier qui arrive du passé, son chasseur qui le suit, tout ça ne vous rappelle pas un peu le chef-d'oeuvre de Cameron ? On pourra donc avoir un fort sentiment de déjà-vu, mais ce serait injuste que de s'arrêter sur ce sentiment.
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