La nécrophilie, ça troue l'cul!
Ha!ha!ha! Mais c'est une blague? Ben apparemment, non. Ce film se prend au sérieux. Il faut juste cacher ce film aux yeux de George Romero (Dawn of the Dead) et de de Max Brook (Guide de Survie en Territoire Zombie).
On commence donc:
Un acteur non pas maquillé pour faire macchabée en décomposition façon Annah de "The Walking Dead", mais le vrais maquillage "pour faire beau" (genre brun ténébreux).
Il peut pas se souvenir de son nom, mais il sait allumer un tourne-disque. On parle bien d'un zombie. Et malheureusement pour les survivants, il ouvre aussi les portes.
Et...et... IL PARLE!!! (enfin, c'est surtout "Mangeeer", "cerveaaauux..." et tout, mais c'est déjà beaucoup, même trop)
DAMNED!!! Les vivants ne sont guère mieux! "La vitesse et la discrétion sont des atouts en territoire infecté, non la puissance de feu", nous cite "Guide de Survie en Territoire Zombie". Là, ils se baladent à découvert, avec des shotguns et des fusils d'assauts non munis de silencieux et joue à la PSP en plein milieu de la reconnaissance.
Extrait d'une discussion: "J'ai entendus du bruit._ Ce n'est rien."
T'es vraiment, ahuris? On note leur professionnalisme après 8 ans d'apocalypse. En plus, ils ont la discrétion d'une équipe de football américain dans un magasin de porcelaine. Les rôdeurs sont presque plus intelligent que ces incapables. Pas sur que les vivants savent ouvrir une porte, eux.
Le rôdeur prend la peine d'essuyer le sang sur sa bouche. Ça fait plaisir de voir que même les morts ont une hygiène.
Ça y est! Les histoires de cul entre le mou du cerveau et la petite pouffiasse commencent! A ce stade là, notre bien-aimé bouffeur de bidoche semble plus avoir passé les 6 derniers mois devant World of Warcraft que d'avoir contracté un virus mortel censé le rendre incapable d'interagir avec ce qui n'est pas comestible. Il est maintenant capable de répondre à des questions et de chercher de la nourriture pour sa protégée.
Mise à jour: ce n'est plus un zombie, mais juste un humain blafard, monosyllabique et anthropophage. Oubliez tout, en fait, c'est juste une histoire de boules parmi tant d'autre.
Et comme ça me fait chier de continuer à écrire une critique sur ça, on va abréger, aussi bien nos souffrances que cet avis.
En une phrase: Touche le fond, mais creuse encore.
En une onomatopée: HHHhhhiiiiiee.....SPROTCH!!! (suicide du haut d'une falaise)
Enfin, en image, pour prouver que la coopération zombio-humaine est possible. Tout de suite moins romantique.