Une oeuvre philosophique des plus poussées.. peut-être pas ?

Voilà, soyons clair dès le début, bien que je ne sois -à la base- pas fan de film de zombies (except Zombieland), j'ai personnellement adoré ce film du début à la fin, je l'ai vu plus d'une fois, et le reverrai très surement!

J'ai l'impression que l'état de "zombie" pose problèmes à certain; j'ai sans doute vu plus qu'il ne l'était vraiment, MAIS "être un zombie" émotionnellement parlant, ça peut arriver à tout le monde, pas besoin de déguster des petits bouts de cerveau à ses heures perdues, et voir la terre dans une situation de crise sans précédent!

Et c'est ainsi que tout le long du film, je vois une métaphore constante, d'un mec paumé dans sa vie, qui après avoir déguster le mec de la nana qui lui a tapé dans l'oeil -ce qui reste une méthode plutôt efficace pour se débarrasser de la concurrence- s'offre une chance de côtoyer une nouvelle vie.
Et c'est là toute la beauté du film, les zombies classiquement, ne guérissent pas, ne pensent pas, et se contentent volontiers de vous transformer en steak.

Notre jeune zombie en mal de vie, se contentait de vivre par procuration, en s'appropriant le souvenir des autres, en avalant leur cerveau.
Mais la rencontre avec une belle jeune femme va faire basculer sa vie.

Ayant trouver une raison de vivre, ayant trouver l'amour, notre ami sort petit à petit de cet état de zombie basique, atteint un premier palier qui occupe la majeur partie du film, et se termine en apothéose lorsque l'amour devient partagé, il retrouve toute son humanité.

Et c'est pourquoi j'ai adoré ce film, les différences peuvent inspirer la peur, mais avec de la compréhension et en donnant de l'amour aux autres, l'humanité fleurira à nouveau!
Asmo
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le 7 déc. 2014

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Asmo

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