The Mariner.
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le 13 juin 2015
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Ce Monde sans terre (titre qc) est comme le désert australien de Mad Max : une réalité post-apocalyptique où les rares survivants vivent dans des petits collectifs moyen-âgeux où règnent la loi du talion dans un dénuement total. Ceux qui s'en sortent sont des solitaires endurcis. Ici, le loup de mer en question s'appelle tout simplement Mariner. Joué par le beau Kevin Costner, auréolé par ses rôles de John Dunbar dans le chef d'œuvre Danse avec les loups ou de Robin des Bois, prince des voleurs du même réalisateur Kevin Reynolds. Évidemment, il a quelque chose de particulier : c'est un mutant avec des ouïes, un homme-poisson, ce qui lui vaut d'être pourchassé par les êtres humains qui s'en rendent compte. Suite à une chaîne d'événements, une femme et sa fille arrive sur son bateau (Helen et Enola, jouées respectivement par Jeanne Tripplehorn et Tina Majorino). Enola a un tatouage sur le dos que certains soupçonnent être une carte qui conduirait à la terre, Dryland.
Ce film a été descendu par la critique de l'époque, mais avec le recul des années, on peut le considérer comme une référence du film post-apo. L'environnement nautique, déjà, est très bien exploité par l'action-aventure du film. L'équilibre entre un western apocalyptique haletant et une dramatisation relationnelle entre Mariner et Helen est bien dosé, ensuite. Kevin Costner joue très bien le rustre mais avec un bon fond. Et puis les petits clins d'œil font plaisir (le navire des bandits au nom d'Exxon Valdez, responsable d'une marée noire en 1989 en Alaska...) On pourrait dire qu'il s'agit d'un bon Mad Max nautique, avec une certaine frivolité familiale à la Spielberg (et parfois agaçante, comme chez Spielberg).
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Créée
le 18 avr. 2015
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