C’est un marin, un homme poisson qui parcourt les mers sans fin depuis que l’eau a recouvert toutes les terres, suite au réchauffement climatique. Toutes ? Peut-être pas, on parle de l’existence de Dryland, une terre qui a échappé à la submersion. Lui, il n’y croit pas, il cherche seulement à survivre. Il vit de troc et ce qu’il troque est plus précieux que l’or : dans un monde où il n’existe que de l’eau à perte de vue, la moindre poignée de terre vaut plus que tout. Elle est l’objet de toutes les convoitises, de tous les marchandages et lui sait où en trouver. Waterworld est un monde dur, sans empathie, un monde où chacun lutte pour survivre. Waterworld c’est le Mad Max aquatique.
Dans ce monde où le marin est à l’aise et où la solitude est sa compagne deux personnes vont faire irruption et chambouler son monde : une femme qui croit ferme en Dryland et une petite fille hors du commun. Mais ce vieux loup de mer n’est pas du genre à ce laisser attendrir facilement. L’apprivoisement va prendre beaucoup de temps.
Ce monde de Waterworld est fascinant : pour vivre sur les eaux, les hommes ont créé des atolls artificiels fabriqué de bric et de broc, tristes reliquats d’une civilisation engloutie. C’est un monde fascinant aux décors riches sans compter les mitrailleuses, les arbalètes et les jets skis !
La réalisation impressionne également. Tourner sur l’eau, avec tant de personnages et d’action a été un véritable défi et a viré au cauchemar. Et on comprend quand on voit les scènes époustouflantes que comporte le film.
Cette version, appelée The Ulysses Cut, est bien meilleure que la version cinéma. Elle prend davantage le temps de creuser les personnage et leurs relations. De plus, la finale est différente et correspond à celle que souhaitait Kevin Reynolds et qui en justifie le titre. Vous comprendrez si vous regardez le film.
Si vous aimez barbotez dans l’eau, si vous aimez les films d’action, Waterworld vaut le coup d’être découvert, c’est un film original et très divertissant.
Si je le revois, je vais lui ouvrir le crâne et manger son cerveau ! Tu crois qu’il aimerait ça ?
Vous ne pouvez pas le tuer. Il est encore plus méchant que vous !
Il n’a pas de nom. Ainsi la mort ne peut le trouver. Il n’a peur de rien, surtout pas des hommes. Il est rapide et fort comme un grand vent. Il peut se cacher à l’ombre sous le soleil de midi, il pourrait être juste derrière vous et vous ne le sauriez qu’au moment de mourir