Un groupe de jeunes gens s’ennuie dans une ville de Californie. Ils sont abordés par un homme mystérieux qui les convie à une visite spéciale de son musée de cire. A l’intérieur, des mises en scènes s'inspirant des mythes de la littérature fantastique. Mais une fois qu’ils posent le pied à l’intérieur d’une scène ils se retrouvent projetés dans celle-ci et, évidemment, ils en deviennent les victimes. Mark va réussir à s’échapper et, avec l’aide de son oncle, Sir Wilfred, il va tout mettre en œuvre pour détruire le musée et ses créatures maléfiques qui menacent d’envahir le monde...
Bon, je ne vais pas vous mentir : Waxwork c’est du n’importe quoi ! Un grand fourre-tout, au scénario sans queue ni tête, qui accumule les situations les plus invraisemblables qui soient. Les personnages sont inconsistants et insupportables, la photographie est laide, la mise en scène molle…. Bref on n’est pas loin du nanar dans toute sa splendeur. Et pourtant…
Pourtant, ce film est sympathique. Parce qu'Anthony Hickox (Hellraiser 3, Warlock : The Armageddon, The Contaminated Man) est manifestement un amoureux du fantastique. En rendant un hommage maladroit mais sincère à Dracula, Frankenstein, la momie et autres figures incontournables du genre il se fait plaisir et, par la même occasion, nous fait plaisir. De plus, il n’est pas avare en effets spéciaux et avec l’aide du maquilleur Bob Keen (Hellraiser : Le Pacte, Lifeforce, Candyman, Dog Soldiers), il nous gratifie de maquillages réussis et gore ! Les amateurs apprécieront.
Enfin je n’oublierai pas de signaler la présence de deux figures bien connues : David Warner (La Malédiction, C’était Demain) et l’inénarrable Patrick McNee (Chapeau Melon et Bottes de Cuir) qui campe un Sir Wilfred délirant. Rien que pour eux, mais pas pour le mauvais Zach Galligan (Gremlins, Infested) on peut regarder ce film sans aucune honte .