"Wayne's World", c'est typiquement le film générationnel par excellence, dans la veine de "La folle journée de Ferris Bueller" ou d"American pie". Le genre de film qui avait été, à l'époque, un gros succès auprès de toute une armada d'ados pré-pubère, dont je faisais partie. Un film vu et revu, usant plus que d'accoutumer la bande VHS, ça rajeunit pas tout ça !
"Wayne's World", c'est l'histoire de deux adulescents, fan de Hard Rock, qui animent une folle émission télévisé locale dans le sous-sol de chez leur parent. Un jour, ils sont repérés par un producteur véreux qui souhaite exploiter leur show, mais tout ne se déroulera pas comme il le souhaite avec ces deux "attardés" dans les pattes.
Voilà pour les grandes lignes de ce film, qui est tiré de sketchs de Mike Myers créés pour le Saturday Night Live. C'est aussi le premier film de l'auteur, qui lui offrira une grande popularité, et lui permettra de transposer un autre de ses personnages cultes, à savoir "Austin Powers".
Soyons clair dès le début, "Wayne's World" ne vole vraiment pas haut, l'humour est vraiment plus que potache et je peux comprendre que tout le monde n'adhère pas. Le film avait clairement sa cible, les jeunes ados aux cheveux longs et jeans déchirés, et fans de Rock, et Wayne et son pote Garth en étaient leurs parfaits porte-étendards. Un pur reflet de cette génération grunge qui venait d'éclore au début des années 90. Il en fallait pas mieux à nos deux loustics pour nous offrir des répliques cultes à coup de "Sphincter", "Megateuf" ou "Chewing" et beaucoup de scènes abracadabrantes ("Bohemian rhapsodie" dans la Garthmobile, la fameuse fin Scoubidou). D'autant plus que les gars brisent le quatrième mur, offrant une plus grande promiscuité avec le public, facilitant le côté ami-ami. Ajoutez à cela, des seconds personnages tout aussi désopilants et une bande son qui décoiffe (Jimi Hendrix, Queen, Alice Cooper, entre autres), le tout nous donne un sacré cocktail des plus délirants.
Là où on se rend compte de l'impact, et où j'en reviens à cet esprit de film générationnel, c'est que plus de 25 ans plus tard, le film me fait toujours autant marrer et me replonge dans une nostalgie des plus réjouissantes.
Franchement, si j'étais vraiment objectif, et notais vraiment le film pour ce qu'il vaut, ma note n'irait pas guère plus au dessus de 5, mais pour le coup, c'est vraiment le coeur qui parle, et là je ne peux que lui offrir un joli 8.
Megateuf Wayne !!!