Un an seulement après le phénoménal succès de Wayne's World, Mike Myers et son comparse Dana Carvey remettent le couvert pour une suite de haute volée désormais mise en scène par Stephen Surjik (un sombre touche-à-tout issu de la télé). En fait, il est désormais connu que Mike Myers n'est pas un personnage très sympathique sur les plateaux, s'embrouillant avec quasiment tout le monde, y compris la réalisatrice du premier volet Penelope Spheeris et son "meilleur ami" à l'écran Dana Carvey.
Cette nouvelle aventure entraîne donc Wayne et Garth dans une quête pour organiser l'un des plus gros festivals de rock de tous les temps, le Waynestock, avec rien de moins que Aerosmith, Van Halen et même Pearl Jam. De quoi faire jalouser le nouveau producteur antipathique (Christopher Walken) de Cassandra, la copine de Wayne, et permettre à ce dernier de faire quelque chose d'important de sa vie... Pendant ce temps, Garth trouve l'amour en la personne de Honey Chautuc (Kim Basinger, qui incarne à la perfection son habituel rôle de bimbo blonde).
Légèrement en deçà de son prédécesseur, Wayne's World 2 conserve néanmoins le même humour décalé et les guest stars de luxe pour une séquelle moins mémorable mais toute aussi réjouissante, ne serait-ce que pour le personnage de Del Preston (Ralph Brown), ex-roadie de Morrison, qui raconte sans cesse la même anecdote de tournée. Pour fans du plus barré des rockers de Aurora uniquement.