Est-ce que l'esthétique suffit à la transgression ? La conscience de la création du beau par son créateur est-elle l'origine de sa destruction ? Peut-on être subversif dans la conformité d'une subversion attendue ? La construction de l'image est-elle la finalité de l'objet "film" ? Le sentiment esthétique peut-il être un discours en soi, voire un discours transgressif ? Peut-on se satisfaire de la vanité du beau ? La troublante facilité du dialogue cinéaste/spectateur est-elle un échec ? L'objet "film" peut-il se complaire à être vain, et conscient de sa vanité ? L'infinie interprétation d'un sentiment esthétique suffit-elle à considérer l'objet "film" comme réussi ? Organiser le chaos détruit-il la sensation de chaos ? Ou commence le bon gout ? Est-ce que la planification du résultat rend l'expérience obsolète ?
Est-ce que j'ai bien aimé "We Are The Flesh" ?
En fait, je m'en fous et vous aussi.