Méta-slasher 00.0
Réalisateur de l'efficace proto-slasher Terreur Sur La Ligne en 1979, Fred Walton replonge sept ans plus tard dans le chaudron d'un genre à l'agonie de par la répétition des codes qui ont fait son...
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le 31 oct. 2023
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Dans la seconde moitié des années 80, précisément en 1986, sort ce slasher réalisé par Fred Walton, qui ne paie de mine. Le sous-genre horrifique commence en effet à franchement s’essouffler et les petites productions de ce type tentent alors de sortir du lot comme elles le peuvent. Et c'est bien ce que fait ce film avec sa fin, certes très peu crédible, mais bougrement efficace ! J'ai complètement été surpris par cette fin, qui n'avait pas ailleurs pas plu lors de sa sortie, qui nous étonne complètement car elle est inattendue et rompt complètement avec les codes du genre ! Malheureusement, cette fin ne parvient pas à redresser le niveau d'une intrigue qui se veut beaucoup trop stéréotypée, déjà-vue et surtout ennuyeuse ! En effet, nous suivons un groupe d'adolescents qui partent fêter le premier avril dans une maison isolée au bord d'un lac. Toutes les conditions du slasher sont donc réunies et le film se paye même le luxe de créer une intrigue policière à la Agatha Christie, notamment inspirée ici de "Dix petits nègres". C'est certes intéressant et c'est d'ailleurs ce qui m'a donné envie de voir ce film, en plus de mon intérêt particulier pour les slashers, mais le film met énormément de temps à décoller ! Outres les évènements sur le bateau, il faudra en effet attendre 40 minutes avant que l'intrigue ne débute véritablement ! Mais en plus, on regrettera énormément le fait que les meurtres se passent majoritairement hors-champ et qu'ils ne soient que très peu graphiques. Alors oui, c'est expliqué par ce fameux twist mais en attendant, aussi bon, bien trouvé et original soit-il, il ne rattrape pas une intrigue, pour la majeure partie du temps, ennuyeuse et accumulant les clichés du genre, en plus des personnages stéréotypés. Ce dernier point négatif que je reproche au film peut également s'expliquer par l'aspect autoréflexif du film sur un genre qui commence à dangereusement s'essouffler. Finalement, on peut voir "Week-end de terreur" comme un "Scream" avant l'heure mais qui n'assume pas assez son côté méta pour en être marquant ou même crédible.
Créée
le 30 janv. 2022
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