Hyde Park on Hudson relate la rencontre des Roosevelt avec la famille royale anglaise, par les yeux de Daisy Suckley, cousine, confidente et maîtresse du président américain. On en apprend moins sur la politique que sur les mœurs privées du président et le ressenti de Daisy concernant sa propre situation, ambigüe. La narration est d'elle (normal, c'est sa correspondance intime qui est mise en images ici).
Ma foi, que dire ? Je ne me suis pas ennuyée, mais pas follement amusée non plus. Le scénario n'est parcouru que de peu de vagues, et les anecdotes sont contées sur un même ton, calme, posé, lisse. En fait, la narration m'a un peu rappelée le ton fade utilisé par la vieille Rose Dawson (oui, celle du Titanic de Cameron, vous voyez le tableau ?). Il manque sans doute un peu de souffle à l'ensemble pour que je puisse vraiment m'enthousiasmer... Les représentants anglais injectent néanmoins de l'humour aux dialogues et aux scènes, et la situation de Daisy reste touchante.
Plaisant, mais ce "weekend royal" ne me restera pas en mémoire longtemps.
(Commentaire inutile de fashion victim : en plus, les costumes sont clairement plus chouettes dans Downton Abbey )