Du Grand Spielberg

Dans cette chronique je ne vais pas revenir sur la première adaptation au
cinéma de West Side Story tout simplement parce que je ne l’ai pas vu et
que je veux aborder CE film pour ce qu’il est.
Bien que le film soit assez long (au dessus de 2h30), on ne s’ennuie jamais,
le rythme est bon tout s’enchaîne bien et les scènes de comédie musicale permettent de ne jamais s’ennuyer.
Visuellement, rien à dire, c’est magnifique, du grand Spielberg avec un code couleur magnifique, le bleu et gris pour les Jets et le rouge et jaune pour les portoricains. Spielberg va s’amuser avec ces couleurs notamment avec Maria qui commence en jaune puis porte des habits avec des touches du bleu pour montrer qu’elle tombe amoureuse d’un Jets et à la fin cette dernière finira tout en bleu.
On apprécie également énormément le fait que Spielberg ait casté des inconnus pour la plupart des grands rôles, on sent que il y avait une volonté de trouver l’acteur qui incarnera le mieux le personnage et pas de ramener artificiellement les gens en salle avec des têtes d’affiche.
Le seul hic est l’enchaînement des scènes de fin et la musique qui n’accentue
pas assez le dramatique de certaines scènes.
Pour le reste c’est un régal pour les yeux, les chorés sont époustouflantes
tout comme les prestations musicales des acteurs.
Bref de quoi finir en beauté l’année