Nanar très, trop? répétitif dans sa forme pour ne pas lasser le spectateur d'abord enjoué à découvrir cette forme informe. La parure psychédélique, les poupées grimées-coiffées 50's le chewin-gum au bord des seins protubérants. C'est surtout les dialogues qui m'ont séduit, ce sont bien les seuls d'ailleurs. Entendons-nous attention, quand je parle des dialogues ce sont essentiellement les intonations, les accents, le tout accompagnant des dégaines d'un autre temps autres moeurs. Quelque chose entre le rigolo, le ringard et le ridicule.

Malheureusement, cette histoire d'aliens mateurs à tête de noeuds et oreilles de couilles finit par lasser à force de redondances mais surtout à force de tirer en longueur sur des scènes de sexe à faible intérêt, cheap and soft. L'espèce de conglomérat de scènes discount forme un tout emmerdant plus que drôle. Et on a hâte d'en finir.
Alligator
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le 23 janv. 2013

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