Où je me suis rendu compte que je n’avais pas (re)vu de Lynch depuis Twin Peaks, The return. Ça me manquait. Ça me manque tellement que j’envisage une rétro dans les jours, semaines à venir : Avec notamment la découverte de nombreux de ses courts. Evidemment ce nouveau Lynch est aussi anecdotique par sa durée que par son contenu, mais c’est du pur Lynch quand même. Une sorte de film noir aussi bien guetté par la farce – C’est un entretien entre un policier et un suspect, avec la particularité que le premier est campé par Lynch lui-même, le second par un Sapajou capucin – que par l’irruption soudaine du mélodrame : Cette chanson qui soudain débarque évoque les envolées lyriques d’Eraserhead. Le procédé de l’entretien est simple et beau en tout cas : Un champ-contrechamp d’une grande fluidité, dans un noir et blanc charbonneux, avec cette idée d’accompagner l’un par un café, l’autre par une cigarette. Dix-sept jolies minutes.