Avant de regarder ce documentaire, je m'attendais à une attaque virulente et démesurée sur les communautés LGBT, attaque qui aurait pu susciter la désapprobation légitime de chacun si cela avait été le cas. Mais en réalité, on est loin d'une attaque aveugle, bête et méchante.
Tout part d'un questionnement très simple de l'auteur : qu'est-ce qu'une femme ? Qui eut cru que l'on se poserait un jour cette question ? Et c'est sans doute le plus effrayant : que l'on soit appelé dans nos sociétés occidentales à devoir nous poser cette question. Ensuite, la frayeur cède la place à l'horreur lorsqu'on découvre qu'aucun des interlocuteurs américains ne réussit à répondre ou n'ose apporter de réponse. Enfin, l'indignation prend le dessus lorsqu'on apprend que des enfants sont impliquées dans tout le schéma de cette dérive américaine absurde.
Peu à peu on se rend compte de l'ampleur et surtout de la gravité du phénomène de la "transidentité". On fait semblant de l'ignorer, de peur de heurter, de peur de blesser. On n'ose pas dire qu'il y a un problème quelque part, on n'ose plus dire des vérités naturelle comme "tu n'es pas une fille, tu es un garçon, la nature t'a fait comme tel, qu'importe ton sentiment, la nature a toujours raison, fais avec !". Une telle phrase serait taxée de sexiste, fasciste, d'ignorant ou même de "dinosaure". Eh bien Matt Walsh s'en moque et, comme il le dit dans le documentaire, on va commencer à parler et on ne s'arrêtera pas. Et moi je dirai : il était temps !
Le documentaire s'achève quand même avec une touche d'optimisme puisqu'une femme répond à la question initiale. Je ne veux pas spoiler le documentaire, mais si on a du bon sens, on n'a vraiment pas besoin de réfléchir pour en connaître la réponse.