When we first met part du principe maintenant éculé, et encore plus depuis que quelques films sont sortis sur le même concept l'an passé, du fait de revivre la même journée en boucle jusqu'à qu'on fasse les choses bien et être ainsi heureux pour le restant de sa vie.
Sauf qu'encore une fois ce n'est pas bien original dans le traitement et ce n'est même pas assez bien fait pour être mignon. Je veux dire que dans ce genre de comédies romantiques pataudes on peut pardonner que la mise en scène ne soit pas des plus audacieuse (même si elle devrait l'être, la comédie romantique n'est pas un sous genre), mais il faut au moins une alchimie entre les personnages histoire qu'on trouve ça sympa et qu'on s'identifie un peu à tout ce beau bordel.
Et ici malgré le concept sympathique on n'a pas ça. Il n'y a pas cette alchimie entre les acteurs et une générosité des situations qui feraient sortir le film du lot.
Donc en gros on a juste une comédie romantique vue et revue, avec les beaux yeux de Alexandra Daddario et Shelley Hennig... et c'est un peu tout.
Et c'est dommage parce que le concept du jour sans fin va finir par devenir franchement cliché tant il est exploité ces derniers temps et c'est dommage car il y aurait des choses à faire avec. Du moins on pourrait faire plus qu'accumuler les clichés sur une histoire cousue de fil blanc. Parce que oui, tout est prévisible, du début jusqu'à la fin. C'est tellement écrit, surécrit qu'immédiatement tu sais qu'un personnage de meilleure amie qui a plus de trois répliques va jouer un rôle important, surtout si elle n'est pas moche...
Après est-ce-que ça occupe les yeux pas trop désagréablement pendant une soirée ? Malheureusement oui... c'est pas ça qui va nous sortir de notre torpeur.