Lâcheté et mensonges
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"Whistle" dissimule son sujet - ce qu'un père fait ou ne fait pas pour ses enfants - jusqu'aux dernières secondes, quand Duncan Jones, non content d'avoir situé son (petit) film en Suisse, le dédie "aux pères" et que déboule un morceau magnifique de papa Bowie. Oui, derrière un scénario malin mais un tantinet évident de polar-scifi, Duncan Jones sait surtout filmer avec tendresse et patience la dérive d'un père dont le métier l'empêche d'offrir à son fils la vie qu'il souhaite, et c'est là un bien bel effort, pas si conventionnel que ça. On remarquera quand même le rôle ignoble échu à la mère, confirmant que le pauvre Duncan a dû en baver pendant son enfance ! [Critique écrite en 2010]
Créée
le 8 janv. 2017
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