Lâcheté et mensonges
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
"Whistle" dissimule son sujet - ce qu'un père fait ou ne fait pas pour ses enfants - jusqu'aux dernières secondes, quand Duncan Jones, non content d'avoir situé son (petit) film en Suisse, le dédie "aux pères" et que déboule un morceau magnifique de papa Bowie. Oui, derrière un scénario malin mais un tantinet évident de polar-scifi, Duncan Jones sait surtout filmer avec tendresse et patience la dérive d'un père dont le métier l'empêche d'offrir à son fils la vie qu'il souhaite, et c'est là un bien bel effort, pas si conventionnel que ça. On remarquera quand même le rôle ignoble échu à la mère, confirmant que le pauvre Duncan a dû en baver pendant son enfance ! [Critique écrite en 2010]
Créée
le 8 janv. 2017
Critique lue 471 fois
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
191 j'aime
115
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25