Si le problème de l'extrême droite nous est bien familier en France, on est d'abord frappé par la gravité du problème en grande Bretagne dans les années 80. White riot nous montre une face cachée de la grande-Bretagne, où le racisme est banalisé et poussé à l'extrême, discours racistes débridés, intimidations, ratonnades.
A contresens, la culture punk et underground londonienne tente de renvoyer un autre message, tout d'abord grâce aux concerts et aux paroles engagées, puis grâce un à fanzine, le mouvement prends plus d'ampleurs. On suit cette organisation grâce aux témoignages de militants punk à l'origine de fanzine engagés, le tout accompagné d'une bande son aux petits oignons ( the clash, 999...)
La faiblesse du documentaire réside plus dans sa forme que dans le fond, le fil rouge se fait grâce aux divers témoignages de militants ayant œuvré de près ou de loin au fanzine. La présentation de ses témoignages m'a semblé parfois décousue. Le documentaire suit une chronologie,
Le mouvement mènera à une énorme manifestation, et à un concert où plus de 100 000 personnes venue de toute la grande-Bretagne se retrouvent à Londres pour dénoncer le racisme grandissant, le concert étant le point culminant du documentaire.
cette chronologie est parfois brisé et nous perd quelque peu.
Malgré ces ( légers) problème de forme, White Riot demeure un bon documentaire sur la culture underground et présente le problème de l'extrême droite anglaise avec toute la gravité qu'il mérite.