Why so serious ?
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Sion Sono devient petit à petit mon réalisateur préféré, il m’avait déjà complètement bluffé avec son love exposure en me faisant surkiffer ses 4 heures. Mais j’ai eu un peu plus de mal au début avec Why don’t you play in hell. J’avais essayé de le regarder il y a quelques mois mais je n’étais pas rentré dans le délire et j’avais arrêté le visionnage après quelques dizaines de minutes. Je n’y comprenais rien, tout s’enchaînais mais je n’entrais pas dans le film. J’ai redonné une 2ème chance à ce dernier la veille où j’écris ces lignes, et putain ce que j’ai bien fait. Alors qu’est-ce qui a changé entre mes 2 séances ? Je ne sais pas trop, peut-être étais-je trop fatigué pour suivre la cadence de cet ofni(objet filmique non identifié). Tout ce que je sais c’est que je m'enchaînais les films de Sion Sono à l’époque. Donc peut-être que j’avais fait une overdose du style, pourtant très versatile, du réal.
Why don’t you play in hell nous raconte l’histoire de 2 clans Yakuzas. Le leader de l’un d’entre eux a une fille qui faisait des pubs pour du dentifrice, il veut en faire une actrice. L’autre leader est amoureux d’elle et son clan est presque une secte l’adulant. Au milieu de cette situation déjà complètement loufoque, on a un groupe de vidéaste amateur qui rêvent de créer un putain de bon film composé entre autres du roi du travelling et du prochain Bruce Lee en personne. Ils interviendront bien entendus dans le conflit des 2 clans Yakuzas.
Frottez et frottez encore ! Jusqu'à ce que ça picote !
Frottez-les fort ! Allez-y !
Pendant mes 2 heures de visionnage, j’avais un sourire débile aux lèvres et riait comme je n’ai jamais ri devant un film. Why don’t you play in hell a drainé mon énergie pour le remplacer par une sensation extrême de bien-être, pendant qu’il me livrait des scènes complètement débile suivit de scènes encore plus loufoques avec un rythme allant à la vitesse du Faucon Millenium sous stéroïdes. Il nous livre aussi une tonne d’hémoglobine et d’arrachage de membres, nous présentant ainsi des scènes comme une danse d’une petite fille dans une pièce transformée en pataugeoire de sang, ou encore des têtes tranchées pendant une discussion tout à fait normal (enfin il n’y a rien de normal dans ce film).
Donc regardez ce film, laissez-le lui voler toute votre énergie pour qu’il vous donne un plaisir rarement atteint. Sombrez dans la folie que nous a créé Sion Sono qui fait passer Kill Bill pour un film totalement lambda. Et enfin, demandez-vous avec stupéfaction ce que vous venez de regarder après le visionnage de Why don’t you play in hell.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs films de Sion Sono et Les meilleurs films des années 2010
Créée
le 12 août 2017
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2 commentaires
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