Preux qui restent
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Un film qui commence sur une chanson de Damien Jurado (d'ailleurs toute la BO est top !) ne peut pas être mauvais. D’autant plus quand on retrouve l’acteur Paul Giamatti au casting, déjà présent dans de précédents films de Alexander Payne, comme The descendants, Nebraska encore l’hilarant Sideways en 2004.
Dans une esthétique et une construction qui rappellent certains films des années 70 et 80, Alexander Payne met en scène des personnages tous attachants, dans un récit assez classique dans son déroulement, proposant une évolution des rapports assez attendue, mais qui séduit de part la qualité des dialogues, la belle composition des personnages, la qualité de la photo, bénéficiant d’une très belle lumière hivernale apportée par les décors enneigés du Massachussetts.
Avec beaucoup d’humanité et quelques touches d'humour, Alexander Payne, dresse le portrait touchant de personnages mélancoliques, des mal-aimés, solitaires, devant composer avec leurs condition. Dans un style assez minimaliste, cette comédie douce-amère, aux allures de films de Noël 80s, est une belle réussite, dégageant au fil des minutes, un charme et une émotion toujours plus grands, avec des acteurs parfaits : Paul Giamatti, comme toujours, mais aussi le jeune Dominic Sessa et l’actrice Da’vine Joy Randolph.
Avec ce nouveau film, Alexander Payne poursuit la construction d’une filmographie quais parfaite, dont chaque nouvelle réalisation touche au cœur.
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Créée
le 17 déc. 2023
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