Preux qui restent
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Alexander Payne a fait un film de noël ?! C'est comme si Ken Loach allait réaliser le prochain Spiderman ! Voila bien le dernier réalisateur a qui on s'attendait pour ce genre de films tellement appréciés par nos amis américains et tellement ignorés (pour ne pas dire méprisés) chez nous.
Ceci dit, cela ne peut pas faire du mal à ce genre, qui est tellement codifié qu'aucun film ne s'y est démarqué depuis... depuis quand déjà ?... Me souviens même plus...
Voilà donc peut-être enfin un candidat digne de succéder à "La vie est belle" , "Quand Harry rencontre Sally" ou "L'étrange noël de Mr Jack" dans votre filmlist de noël. Pour être honnête, Alexander Payne n'a pas réussit à s'affranchir totalement de quelques poncifs du genre. Lorsque Paul Giamatti est présenté au début comme l'horrible prof grincheux et détestable, on sait d'amblée que l'on va adorer ce personnage à la fin du film. Tout comme son prétentieux élève. Ceci dit, l'austérité du personnage aura au moins le mérite de nous épargner tout le folklore de noël dans les décors. On a beaucoup comparé le film au "Cercle des poètes disparues" de Peter Weir, ce qui n'est pas faux. Mais ici c'est le prof qu'il va falloir dépoussiérer !
Alexander Payne reste droit dans ses bottes en réalisant un film dans la lignée des films indépendants qu'il tourne habituellement et avec au passage une BO 70's à télécharger d'urgence ! D'ailleurs tout est fait pour faire croire qu'il s'agit d'un film de 1971. Les logos d'époque ont été repris au générique et même la mention MPAA est daté MCMLXXI (1971) au début du film.
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Créée
le 7 janv. 2024
Critique lue 12 fois
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